Partenaire suisse
Koa Switzerland GmbH, Zurich,
www.koa-impact.com,
Anian Schreiber
Type de projet:
Technologie:
Pays:
Etat du projet:
Début:
Fin du projet:
Contrat:
Documentation
Apport du partenaire suisse
La mise au point de la technologie et des procédés de valorisation de la pulpe de cacao est assurée par Koa Switzerland GmbH. La Haute École spécialisée zurichoise (ZHAW) met à disposition son expertise en matière de traitement des denrées alimentaires pour la production, le stockage et le transport du jus de pulpe de cacao.
Description
Grâce à l’énergie solaire, à de l’électrotechnique à haut rendement et à des procédés de traitement des denrées alimentaires adaptés au marché, il est possible de tirer profit de la pulpe de cacao (10-15% du fruit), considérée jusqu’à présent comme un déchet. De cette pulpe, on extrait du jus dans des conditions hygiéniques strictes, directement sur place dans les exploitations, et on le conserve de manière sûre. Le projet prévoit de mettre en place, sur la base d’un prototype existant, des stations d’extraction mobiles alimentées à l’énergie solaire, une chaîne du froid continue et un centre de traitement régional. Il est également prévu de rédiger un guide et un matériel de formation pour l’utilisation des installations.
Résultats
La faisabilité technique et économique du concept a été démontrée. Le centre de traitement a été mis en service à Assin Akrofuom en novembre 2018. Les analyses microbiologiques réalisées par UFAG Laboratorien ont confirmé que le jus est conforme aux normes d’hygiène alimentaire. A la fin du projet, 1’300 producteurs de cacao avaient été formés, 230 exploitants fournissaient régulièrement la pulpe de cacao nécessaire et 35 tonnes de jus avaient été produites.
Acquis
Grâce à l’utilisation de la pulpe précédemment jetée, les revenus des producteurs ont augmenté d’environ 30% et 15% de la fève de cacao sont à présent utilisable en plus par la filière agroalimentaire. Les capacités de production ont été accrues (de 20 à 100 tonnes de jus annuellement) vu la demande nettement supérieure aux attentes. La construction d’un deuxième module de production est prévue, ce qui contribuera à augmenter les capacités et les emplois créés (35 à la fin du projet REPIC). La part de l’énergie photovoltaïque dans l’alimentation du centre de traitement doit à terme passer à plus de 75%.